EDITO DU 19 JANVIER

L’année 2020 avait débuté sous les meilleurs auspices, avec l’inauguration, le 24 février, par Monsieur Ludovic JOLIVET, Maire de QUIMPER, de la nouvelle construction mise à la disposition de l’association par la collectivité. Les deux journées de portes ouvertes des 6 et 7 mars avaient remporté un franc succès, et permis aux visiteurs venus nombreux d’apprécier la qualité et la modernité de l’outil de travail remplaçant l’ancien bâtiment vétuste et inadapté aux missions de l’ARPAQ. Avec la constatation d’une augmentation sensible des inscriptions de nouveaux adhérents, l’avenir s’annonçait très prometteur et radieux.

C’était malheureusement sans compter sur l’inimaginable, l’inconcevable. L’apparition du COVID-19, virus inconnu, très contagieux, voire dangereux pour une population âgée, a transformé le rêve sinon en cauchemar, du moins en triste réalité. Depuis bientôt un an, le confinement, les mesures de restriction imposées par les autorités ont entraîné la fermeture du siège social, dès le 17 mars, l’interruption de l’ensemble des activités proposées par l’association, avec toutes les conséquences sociales, psychologiques et économiques qui en découlent. Les indicateurs ne permettent guère d’envisager une victoire rapide sur la pandémie. La réouverture de l’ARPAQ n’est pour l’instant pas d’actualité. Il convient donc de s’armer de la plus grande patience.

Je n’ai pas en en mémoire que, dans l’histoire de l’humanité, une épidémie n’ait été maitrisée, voire éradiquée. L’annonce d’une accélération de la campagne de vaccination faite par le gouvernement est une lueur d’espoir d’une sortie à moyen terme de cette crise sanitaire, d’un retour à une vie normale et d’un avenir plus serein. Je suis bien conscient des difficultés morales que la situation très difficile et exceptionnelle engendrée par la propagation du virus, entraîne pour les adhérents de l’association, des inquiétudes et des sentiments d’impuissance ou de solitude que l’évolution du mal suscite, sans doute exacerbées par les atermoiements ou les contradictions supposées de nos responsables politiques et scientifiques.

A toutes et à tous, je vous présente mes meilleurs vœux d’un déconfinement prochain, synonyme d’un rétablissement du lien social, de bonheur et de santé pour cette année 2021.

Michel TROLEZ

Président

 

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